• Le but : s'assurer que les couleurs initiales sont bien reproduites pour un oeil humain
• les obstacles :
  • notre oeil n'a pas la même sensibilité que les capteurs numériques.
  • la couleur d'un objet dépend de la couleur de la source de lumière, notre oeil y réagit différemment que les appareils grâce à notre cerveau.
  • chaque appareil a sa propre sensibilité.
• les solutions :
  • notre oeil n'a pas la même sensibilité que les capteurs numériques : c'est le gamma ou facteur de contraste
  • la couleur d'un objet dépend de la couleur de la source de lumière : réglage ou balance des blancs
  • chaque appareil a sa propre sensibilité : on peut cependant avoir une base commune de codage : les modèles et espaces de couleur. Ainsi on cherche à faire en sorte que ce que chacun voit soit fidèlement reproduitles grâce aux profils colorimétriques associés à chaque appareil de la ch'aine de couleur.

Quelques soient les précautions le photographe doit faire des choix, depuis les appareils qui ont chacun leurs spécificités, les composantes de la chaîne de l'image, jusqu'à son jugement final.

Notre oeil est moins sensible dans le foncé que dans le clair : la nuit tous les chats sont gris alors que nous percevons beaucoup de nuances dans le clair. Alors que le capteur des appareils photos est linéaire il n'est pas plus sensible dans le clair que dans le foncé. Ceci fait que l'image du capteur non corrigée nous apparaît quasiment noire, une photo de nuit ! Il faut donc corriger ceci élargir la sensibilité du capteur dans le clair et la rétrécir dans le noir, c'est fait en appliquant une fonction de correction : le gamma. Le paramètre pour le capteur est 1, pour notre oeil il est 2.2 (en moyenne).

Ce que voit le capteur :

Ce que l'on voit avec notre oeil

Extrait de Développer ses fichiers RAW, Volker Gilbert, Eyrolles, 2006, p117,118

Cela consiste à choisir la bonne valeur de la chaleur, normalement en degrés Kelvin (la lumière de mi-journée est autour de 6500 K).

Un modèle est un principe qui définit les composantes pour le codage des couleurs, il y en a plusieurs. Avec chacun de ces modèles il est en principe possible de coder toutes les couleurs visibles.

Utilisé pour la manipulation et non le stockage des photos numériques. Trois composantes :

• Teinte
• Saturation
• Luminance

Utilisé pour la manipulation et non le stockage des photos numériques

• un axe luminescence
• un axe couleur rouge-vert
• un axe couleur jaune-bleu

Celui retenu pour le codage numérique. Il fonctionne sur le principe de l'addition

Ce modèle comporte 3 dimensions (aussi appelées couches) : Rouge, Vert et Bleu. Toute couleur peut être décrite comme un mélange d'une certaine proportion de chacune. Ainsi dans un codage à 8 bits par dimension (comme dans jpeg) : 0,0,0 (en décimal) correspond au noir, 256,256,256 au blanc (saturation de toutes les couleurs) et 0,256,0 au vert saturé. (exploration du codage des couleurs dans le modèle RVB des couleurs)

On voit que le modèle CJM (utilisé pour l'approche soustractive) est le complément (couleurs secondaires = mix de deux primaires) du modèle RBG (approche assitive).

Source :http://www.photograpix.fr/blog/trucs-et-astuces/le-rvb-quest-ce-que-cest/

Réservé à l.imprression pour l'encodage. Il fonctionne sur le principe de la soustraction. Peut être utilisé pour la manipulation

Le modèle des peintres

Qui n'a pas été retenu pour le numérique.

Il repose sur 3 couleurs primaires : Rouge, Bleu, Jaune qui permet de créer toutes les couleurs par mélange (addition). On y définit les couleurs secondaires, tertiaires et complémentaires, notions que l'on utilise pas couramment pour la manipulation chromatique des photos

Si les modèles donnent la recette pour coder les couleurs, les espaces fournissent une référence. Un espace définit comment mixer les couleurs pures, ici Rouge, Vert, Bleu pour obtenir toutes les nuances. À ne pas confondre avec le nombre de bit, le même espace peut être appliqué en 8 bits, 12 ou 16 bits, plus on a de bits plus on a de nuances pour les dégradés par exemple.

Il existe plusieurs références, deux nous concernent vraiment : l'espace sRGB et l'espace Adobe RGB plus riche qui contient l'espace sRGB.

Compétence photo, no 50 p25

Voici la visualisation de l'espace sRVB (wikipedia)

Et de l'espace Adobe RVB (wikipedia)

La zone colorée aux formes arrondies représente l’ensemble des couleurs qu’un oeil humain est capable de voir. A l’intérieur, les espaces de couleur RVB sont représentés par un triangle. On voit donc clairement ici que l’espace couleur Adobe RVB est plus grand que le sRVB (surtout dans le vert et le bleu). Les appareils photo numériques de type réflex ou hybrides ainsi que certains écrans haut de gamme permettent de travailler dans ces deux espaces de couleur. Du coup, on est en droit de se poser la question… (http://www.photograpix.fr/blog/trucs-et-astuces/le-rvb-quest-ce-que-cest/)

La zone colorée aux formes arrondies représente l’ensemble des couleurs qu’un oeil humain est capable de voir. A l’intérieur, les espaces de couleur RVB sont représentés par un triangle.

On voit donc clairement ici que l’espace couleur Adobe RVB est plus grand que le sRVB (surtout dans le vert et le bleu).

Les appareils photo numériques de type réflex ou hybrides ainsi que certains écrans haut de gamme permettent de travailler dans ces deux espaces de couleur. Du coup, on est en droit de se poser la question…

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Voici quelques avis qui s'accordent avec la documentration de digikam et Digikam Receipe:

• Développer ses fichiers RAW, Volker Gilbert, yrolles, 2006, p137

• Luc Olive http://www.photograpix.fr/blog/trucs-et-astuces/le-rvb-quest-ce-que-cest/
  • Il peut être tentant d’opter pour l’espace couleur Adobe RVB étant donné qu’il affiche un plus grand nombre de couleurs. Pourtant, 99,9 % des personnes qui lisent cet article utilisent ou devraient utiliser le sRVB. Laissez moi vous expliquer pourquoi…
  • Il est facile, en allant dans le menu, de régler l’espace colorimétrique de son appareil photo, mais après, encore faut-il avoir un écran capable d’afficher l’ensemble de ces couleurs. Car oui, c’est là que le bas blesse : 99,9 % d’entre vous avez, j’en suis sur, un écran qui utilise l’espace sRVB (moi y compris).
  • De toutes façon, si vous avez un écran capable d’afficher le Adobe RVB, vous le savez car vous l’avez très certainement acheté pour cela (pour info, l’entrée de gamme de ces écrans est à environ 600 €). Donc, sauf à être un photographe pro ou quelqu’un qui travaille dans le monde de l’impression et qui sait ce qu’il fait, vous pouvez être sur que votre écran est en sRVB.
  • Par conséquent, il est parfaitement inutile de photographier en Adobe RVB car vous ne verrez jamais les couleurs « en plus » qui composent l’image .
• Compétence photo, no 50 p27

Compétence photo, no 50 p27

<font inherit/inherit;;#0000FF;;inherit>Principe : s'assurer d'avoir la meilleure qualité possible et l'archiver. Assurer la chaîne de traitement habituelle en RVB</font>

• <font inherit/inherit;;#0000FF;;inherit>Prise de vue (cela dépend des capacités de l'appareil photo)</font>
  • <font inherit/inherit;;#0000FF;;inherit>RVB en jpg, par défaut</font>
  • <font inherit/inherit;;#0000FF;;inherit>Prendre si possible en parallèle la photo en Raw et Adobe RVB et les archiver telles qu'elles, ceci préserve l'avenir et les traitements élaborés</font>
• <font inherit/inherit;;#0000FF;;inherit>Traitement</font>
  • <font inherit/inherit;;#0000FF;;inherit>Faire le traitement en RVB tout par défaut sur une copie préférablement en png</font>

Le choix de l'espace de travail (relation entre la réalité et le codage des couleurs) est indépendant du profil qui définit la relation entre l'appareil et le codage des couleurs. Le codage des couleurs (l'espace) est en quelque sorte la référence commune.

Par la suite digikam nous assistera

Comme chaque capteur ou afficheur a ses propres caractéristiques il faut transformer son résultat dans un espace standard (sRVB ou Adobe RVB dans le cas qui nous intéresse en tant qu'amateur), c'est le rôle des profils, ce sont des fichiers qui contiennent les indications de correction (notamment aux courbes gamma de chacune des couleurs).

Ces fichiers sont pris en charge par les logiciels, dans le cas de digikam c'est fait via la configuration de l'espace de gestion des couleurs

Le choix de l'espace de travail (relation entre la réalité et le codage des couleurs) est indépendant du profil qui définit la relation entre l'appareil et le codage des couleurs. Le codage des couleurs (l'espace) est en quelque sorte la référence commune.

Le profil affiché ci-dessous est celui créé par Argyl lors de la calibration du moniteur de mon portable

Le lien est icihttp://www.competencephoto.com/Telechargez-les-photos-du-dossier-La-gestion-des-couleurs-guide-pratique-Competence-Photo-n-50_a2784.html

Le test de ICC http://www.color.org/version4html.xalter donne ça dans mom firefox : ok pour ICC version 2 profiles seulement, il gère correctement les couleurs (tel qu'installé par Mint)

Une référence qui m'a beaucoup aidé : no 50 janvier-février 2016 pour conclure (temporairement) mes lectures. Au début c'était pas mal nébuleux …