~~SLIDESHOW~~
Présentation SDSF : Serveur de Données de Santé de la Famille
Daniel Pascot, pour Linuq.org, le 28 Mai 2016
Enregistrement de l’AprèsCAST de BlogueLinux (http://bloguelinux.ca)
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Motivation pour un GUL
Un message de Richard Stallman (récente visite au Québec)
Nous devons nous prendre en main
Pourquoi ?
Parce que :
le contrôle de notre vie personnelle nécessite la liberté apportée par le contrôle des logiciels
Pour contrôler le logiciel, il faut qu'il soit libre
Cela nous conduit à
- mettre en cummun
- mutualiser
La promotion de cette reprise en main entre dans la mission d'un GUL
Car ce ne sont pas les marchands qui respecteront notre liberté
Attention aux marchands
Je ne suis pas systématiquement contre les marchands, j'ai besoin de leurs produits et services, je suis prêt à les payer. Mais je ne suis pas prêt à ce qu'ils m'exploitent et refuse qu'ils m'espionnent, en piétinant mes libertés.
Si c'est gratuit, c'est vous le produit
La complexité du monde numérique
- la gratuité AVEC mutualisation peut garantir nos libertés
- la gratuité SANS mutualisation viole nos libertés
Santé : un besoin non satisfait au sein des familles
entraide entre membres d'une famille
- les parents s'occupent des enfants
- les enfants s'occupent des parents
Mais
les familles évoluent souvent non formellement
- se créent
- se modifient
- explosent
Hors du radar des marchands et des administrations
Pourquoi ?
- nous ne voulons pas (plus) confier ou donner ces données à un marchand en contrepartie du service du logiciel
- nous désirons un contrôle complet sur les données que nous créons ou assemblons
- la structure informelle de la famille n'est pas l'affaire des administrations
- et encore moins celle des marchands
C'est notre affaire
Il faut nous prendre en charge : mutualiser le code mais aussi le service car organiser un serveur de données sans le recours à des administrations ou des marchands est hors de la capacité de la plupart d'entre nous
Le projet SDSF
- Serveur de gestion des
- Données de
- Santé dans un contexte
- Familial
But de la contribution d'un GUL
démontrer par sa contribution au grand public (c'est-à-dire nous tous) que le logiciel libre est le seul moyen envisageable pour répondre à ces besoins
Il nous faut
Parce que nous en avons la capacité
- contribuer à la réalisation du logiciel
- aiser à mutualiser les ressources
- sans dépendre des marchands
- sans attendre les administrations
Le projet SDSF devient réalité
Naissance (autour de 2010)
Discussions et divagations entre Serge Martel et Daniel Pascot, alors membres du CA de Facil, à partir
- de leur expérience personnelle
- de leur connaissance des logiciels de dossier de santé libres ou non
- de leur intuition de la nécessité de mutualisation au delà d'une communauté d'utilisateurs aussi codeurs
Le défi
- Trouver le moyen (modèle d'affaire) de rassembler assez d'utilisateurs afin d'assurer
- indépendance financière (contrôle des marchands)
- pérennité et sécurité
- Concevoir un logiciel différent des logiciels de dossier médical individuels ou de clinique
Émergence
- Serge Martel commence à ancrer le projet dans les coopératives de santé : la réalité d'une mutualisation pour l'usage s'installe
- Daniel Pascot, avec sa collègue Josianne Marsan de l'université Laval définit les contours d'un projet de recherche universitaire
- Josianne Marsan prend le relais et obtient une subvention pour étudier la problématique
Lancement
- Josianne Marsan avec ses collèques Luc Audebran (UL) et Guy Paré (HEC Montréal) établissent un plan de recherche et de travail avec les coopératives pour valider le design d'une “solution” informatique (j'hais ce mot solution, mais bon … j'ai laissé dire) autour d'un ptototype
- Daniel Pascot se charge de trouver le moyen de disposer d'un prototype.
- trouver un logiciel nécessitant peu de modification (les logiciels de dossier médical sont totalement inadaptés au besoin)
- proposer un modèle de mutualisation technique au sein d'un modèle d'affaire ancré dans les coopératives
Vision : nature et complexité
- Nous gérons des documents et non des maladies ou des actes médicaux comme dans les systèmes pour professionnels
- Nous avons le droit de décider la création, l'usage et l'oubli de nos propres informations
- Nous pouvons changer de famille, ou appartenir à plusieurs familles, c'est nous qui décidons qui est membre de la famille dans la gestion de la santé
Les fonctionnalités : contenus
- Gérer la structure de la famille
- Gérer les droits pour contrôler finement les accès des membres et des invités
- Centré sur la gestion de documents que nous recevons et créons
- Importation ou exportation des données entre familles
- Partage avec les intervenants du réseau de santé (en entrée et sortie)
Les fonctionnalités : utilisabilité
- Facile à apprendre
- Partageable via internet
- Extensible (greffons ou plugins) sans complexité excessive
- Pérennité des données (protection contre les pertes et intrusions)
Choix d'un logiciel libre
Environnement
Basé sur des logiciels libres populaires connus du plus grand nombre
- GNU/Linux
- PHP ou Python
- Mysql ou dérivés
- Apache. …
Code
- Clarté du code
- Sécurité
- Ré-écriture récente
Communauté
- Active
- Philosophie
- Pratique libre
Dans le logiciel libre
- On
- Ré-utilise
- Adapte
- Adopte
- Intègre
- Mais on ne ré-invente ni ne refait la roue
Les logiciels candidats
Au delà des outils de développement libres, il existe de multiples logiciels libres qui offrent des fonctionnalités plus ou moins proches des fonctionnalités requises, on
- Utilise
- Complète
- Forke
Sur poste de travail
- Leur force
- interface conviviale
- organisation souple de documents de diverses natures
- indexation
MAIS
- un seul utilisateur : les postes de travail ne sont pas faits pour partager facilement
- On pourrait cependant les considérer comme des interfaces ou des répliques d'un serveur central partagé
La gestion des notes (Basket)
wiki (ZIM)
Gestion des photos (digikam)
Gestion des Collections (Tellico)
Sur les serveurs
- Le logiciel libre n'est pas en retard, en fait dans ce domaine c'est lui qui s'est imposé de manière dominante
- Même les commerçants non seulement l'utilisent très largement mais y contribuent
- C'est légal : même en licence GPL ils peuvent garder le code modifé pour eux tant qu'ils ne le redistribue pas
- C'est le cas de Googol, Facebook, tweeter, Amazon, dropbox, … et bien d'autres
Les wikis (dokuwiki)
- organisé en page
- liens entre pages
- connaissent des documents (medias)
- indexation
- connaissance incomplète des utilisateurs
Les wikis ou CMS (tikiwiki)
- est aussi un CMS
- très puissant, de multiples fonctionnalités
- comme une boite à outil
- a des racines au Québec
- modèle d'affaire intéressant
Les logiciels de gestion de connaissances (Nuxeo)
- organisé autour des documents
- indexation
- lourdeur du cycle de production
- en java (lourdeur)
Les logiciels de partage de documents (Owncloud)
- organisé autour des documents
- pas ou faiblesse de l'indexation
- connaissance incomplète des utilisateurs
Les logiciels de blog (wordpress)
- organisé autour des billets
- faiblesse de l'indexation
- connaissance incomplète des utilisateurs
Les logiciels CMS (joomla)
- organisé autour des sujets (en fait des pages)
- indexation
- connaissance très incomplète des utilisateurs
Les ERP (odoo)
- complexité
- interface centrée sur la saisie
- nécessité de couplage à une gestion des documents
- beaucoup de paramétrage
Les logiciels de réseau social (diaspora)
- connaissance des utilisateur dispersée
- centré sur les événements
Les logiciels de gestion des photos (piwigo)
- simplicité
- centré sur les documents (photos)
- greffons
- bonne gestion des utilisateurs
Le choix actuel pour un premier prototype : piwigo
Raison du choix
- Piwigo gère des photos (documents) auxquelles on peut attacher des commentaires
- on les regroupe en collections ou albums
- on les retrouve par des tags
Raison du choix
- Gestion complète des droits en 5 niveaux
- soit par utilisateur
- soit par document
- soit par collection ou album
Raison du choix
- Piwigo est en licence GPLv2
- ses développeurs ont une philodophie inspirée de la GPL foundation
- repose sur des logiciels libres
- les entorses au libre sont optionnelles (flash, réseaux sociaux)
Raison du choix
- repose sur php, apache et mysql (ou maria db) bien connus
- a de nombreux plugins soit utilisables tels quels, soit modifiables
- est régulièrement mis à jour
- une première lecture du code (par Miguel) est rassurante deuxième génération du logiciel)
Raison du choix
- il est facile à utiliser
- il est documenté
- la logique de l'interface est appropriée au besoin
Raison du choix
- sa communauté de développement bien que de taille modeste est active
- son mainteneur principal a créé une petite entreprise avec un beau modèle d'affaire
- la communauté des utilisateurs a dépassé la masse critique pour assurer la pérennité du logiciel
Première exploration
- Miguel Ross a installé le logiciel piwigo à cette adresse http://64.137.247.170/
- à nous d'explorer puis …
- la structure de la famille se gère par la structure des dossiers car on peut associer un utilisateur à un dossier pour les droits
Proposition
Que Linuq.org, seul ou en collaboration avec les GUL volontaires du Québec (ou d'ailleurs) soit un contributeur au SDSF
Contribution
- prenne en charge la feuille de route du logiciel prototype SDSF,
- si possible en relation étroite avec la communauté piwigo
- mette en place la plate forme de coopération dans son wiki
- recrute des contributeurs
- coordonne et réalise le travail d'adaptation
- s'articule au projet de recherche universitaire et aux coopératives pour la mise en oeuvre